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Les premiers ministres français et canadien défendent le Ceta

Gabriel Attal, à gauche, et Justin Trudeau, le 11 avril 2024.

Le Premier ministre français, Gabriel Attal, et son homologue canadien, Justin Trudeau, ont défendu le jeudi 11 avril 2024 à Ottawa le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, un « accord gagnant-gagnant ».

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Les deux hommes se sont dits confiants pour la suite de l’application de cette entente dite « Comprehensive Economic and Trade Agreement », ou Accord économique et commercial global, en français.

« C’est un accord gagnant-gagnant, et on le voit aujourd’hui, les chiffres ne mentent pas, depuis qu’il a été signé, depuis qu’il est en vigueur, les échanges entre nos deux pays ont progressé de plus d’un tiers », a déclaré Gabriel Attal, le jeudi 11 avril 2024, parlant d’un « accord juste et équilibré ».

Dix États européens doivent encore ratifier le Ceta

De son côté, le Canada va continuer à « démontrer l’impact positif, sur les citoyens, du commerce et du commerce responsable entre les amis et des alliés qui partagent les mêmes valeurs », a expliqué Justin Trudeau.

« Si un pays ne peut pas ou ne veut pas avoir du libre-échange avec un pays progressiste, ouvert et responsable comme le Canada, avec quel pays voudriez-vous faire un accord de libre-échange ? », a-t-il ajouté.

Dix États européens doivent encore ratifier cet accord commercial, entré en vigueur à titre provisoire à l’échelle européenne le 21 septembre 2017. Or le Sénat français a voté le 21 mars contre, mettant en péril sa ratification sur fond de crise agricole.

Outre l’agriculture, l’accord comprend un volet sur les minerais canadiens dits « critiques » pour la transition énergétique comme l’uranium ou le lithium, prisés par Paris.

Les échanges entre l’UE et le Canada ont pris une nouvelle tournure depuis la guerre en Ukraine. Grâce au Ceta, l’Europe a pu substituer des produits canadiens — comme ces matériaux — aux produits russes qu’elle n’importe plus.

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